jeudi 23 février 2012

On n’a jamais aussi peu adopté à l’étranger

Cela ne va pas remonter le moral des milliers de familles qui attendent — souvent depuis des années — un orphelin du bout du monde. Selon les dernières statistiques du Quai d’Orsay, seuls 1995 enfants ont été adoptés par des Français à l’étranger en 2011… Le chiffre le plus bas depuis vingt-cinq ans. « C’est moitié moins qu’en 2005, date à laquelle les autorités françaises juraient pourtant qu’on allait doubler les adoptions! » se désole Nathalie Parent, vice-présidente d’Enfance & Familles d’adoption, la plus grosse  de familles adoptives de 

« Cela fait longtemps qu’on voit arriver cette baisse, et elle ne touche pas que la France… Mais elle démontre l’inadaptation du dispositif français à l’évolution de l’adoption internationale. »

L’arrivée de 900 petits Haïtiens en France en 2010 après le séisme à Port-au-Prince a un peu masqué cette tendance. Depuis, Haïti et le Viêt Nam ont stoppé les adoptions. Et de plus en plus de pays ratifient la convention de La Haye et privilégient les adoptions nationales.

Mieux préparer les parents

Au , il n’y a plus que 27000 enfants adoptés chaque année dans le monde pour… 27000 demandes d’agrément déposées en France. Et, malgré les efforts avec la nomination en 2009 d’un ambassadeur de l’adoption internationale ou l’envoi de jeunes volontaires dans les pays où les Français adoptent, la France est distancée par des pays comme l’Italie. « Cela prouve bien qu’il faut mieux préparer les Français en amont de l’agrément », assure Enfance & Familles d’adoption. « Les pays d’origine le réclament et l’Italie le fait, ce qui a d’ailleurs fait chuter le nombre de candidats. Mais, au moins, les familles italiennes prennent la pleine mesure de la réalité de l’adoption et adoptent davantage d’enfants grands ou à besoins spécifiques .» Agés de plus de 7 ans, vivant en fratrie, porteurs d’une maladie ou d’un handicap… Ce sera de plus en plus fréquemment le profil des enfants adoptables et il faut y préparer les Français. Sauf que le projet de loi déposé en 2009, qui actait le renforcement de l’information et l’accompagnement des candidats à l’adoption, n’a jamais été examiné. La députée UMP Michèle Tabarot a donc déposé en septembre une nouvelle proposition de loi qui prévoit notamment d’expérimenter cette formation. Elle devrait être présentée à l’Assemblée début mars… Cependant, les associations regrettent déjà son côté « expérimental ».

mercredi 15 février 2012

Nouvelles concernant les adoptions au Cambodge.

Voici les dernières nouvelles concernant le Cambodge ( forum adoption Cambodge) :

"Une réunion à haut niveau a eu lieu cette semaine au Cambodge, avec le MAS
(Ministère des Affaires Sociales), des représentants de l'Unicef et de Friends
entre autres,

la politique : garder l'enfant dans sa famille
- fermeture de 70 orphelinats
- les centres devront répondre à des critères précis, hygiène etc
- des enfants seront retirés des orphelinats, mis en famille
Les aides devront se faire au niveau de l'enfant et de sa famille ,

l'admission en orphelinat serait un ultime recours

23% des enfants vivants actuellement en orphelinats auraient perdu leur 2
parents
Beaucoup d'enfants sont confiés aux orphelinats par les familles pauvres, pour
les nourir, les élever, il faut inverser le processus et les aider à vivre en
famille

pour certains, le nombre d'enfants mis en orphelinats a doublé entre 2005 et
2010, ce qui tendrait à penser que Trop de touristes, et autres personnes
aident les orphelinats....

Visiblement, la réouverture de l'adoption n'est plus à l'ordre du jour, ce
serait cette nouvelle politique qui serait mise en place."






mercredi 8 février 2012

Premieres photos de la campagne IKKS

Forcement, je suis très fière que ma poulette ait été choisie...

mardi 7 février 2012

Neige...

Tellement rare sur Nantes. La neige a fait son apparition, pour la plus grande joie de Clovis et Pénélope...

Un bon moyen pour se réchauffer les pieds

vendredi 3 février 2012

Les 6 ans de Pénélope




 Avec 1 mois de retard, nous avons organiser l'anniversaire de Pénélope avec ses copains et copines d'école.

Comment dire, ce n'est pas toujours une partie de plaisir, les anniversaires d'hiver, surtout qu' ils étaient 11 en tout. Comme c'était la chandeleur, j'ai fait des crepes ( ils ont rien mangé forcement ) mais surtout j'avais fait appel a un clown, Bidouille, qui m'a bien sauvé pour cette année...bref, ils ont passé une superbe apres midi, Pénélope était aux anges ( je lui ai expliqué qu'il n'y aurait pas Bidouille tous les ans !! )



mercredi 1 février 2012

Des jumelles séparées à la naissance en Indonésie se retrouvent en Suède

Des jumelles nées en Indonésie il y a près de 29 ans et adoptées séparément viennent de se retrouver dans le sud de la Suède où elles vivaient à 40 kilomètres l'une de l'autre sans même savoir qu'elles avaient une soeur.
Emelie Falk a confié à l'AFP qu'il lui avait fallu du temps pour réaliser que Lin Backman, une étrangère il y a encore un an, était sa soeur jumelle.
"Lorsque Lin m'a téléphoné pour m'annoncer les résultats des tests ADN, je me suis mise à rire parce que c'était vraiment trop bizarre", raconte-t-elle.
"Soudain, j'ai réalisé que nous avions partagé le même utérus. C'était vraiment très bizarre, mais aussi très cool", ajoute la jeune femme.
Selon les tests ADN réalisés environ deux mois après leur première rencontre en janvier 2010 et dont l'AFP a obtenu une copie, il y a 99,98 % de chances pour qu'Emelie Falk et Lin Backman soient soeurs.
Les deux filles ont été adoptées dans un orphelinat de Semarang, dans le nord de l'Indonésie, par deux couples suédois. Mais aucun de leurs documents ne mentionne l'existence d'une jumelle.
Toutefois, lorsque les parents de Lin Backman ont quitté l'orphelinat avec le nourrisson, le chauffeur du taxi leur a posé cette étrange question: "Qu'est-il arrivé à l'autre bébé, la soeur ?" Et il a noté le nom indonésien des filles sur un bout de papier.
Ce nom a aidé les parents de Lin Backman à retrouver les Falk en Suède. Les deux familles se sont rencontrées à plusieurs reprises lorsque les fillettes étaient encore en bas âge pour comparer leurs papiers.
"Ils ont épluché les documents d'adoption, mais ils ne trouvaient pas que nous nous ressemblions énormément et beaucoup d'éléments dans nos papiers ne collaient pas... Sans compter qu'il n'y avait pas de tests ADN à l'époque", relate Emelie.
Les Falk et les Backman ont fini par considérer que le dossier était clos et se sont perdus de vue.
Bien que leurs parents leur aient raconté l'histoire à toutes les deux lorsqu'elles étaient petites, Lin et Emelie l'avaient oubliée. Et comme elles n'éprouvaient ni l'une ni l'autre d'intérêt pour leurs origines, elles n'ont jamais posé de questions.
"Mais lorsque je me suis mariée il y a deux ans, j'ai commencé à penser à ma famille et à mon adoption. Quand j'ai demandé à ma mère, elle m'a à nouveau raconté cette histoire et j'ai décidé de rechercher Lin", se souvient Emelie.
Toujours grâce au nom griffonné par le chauffeur de taxi, elle a fait des recherches via un réseau d'enfants indonésiens adoptés par des familles suédoises. Pour finir, c'est sur Facebook qu'elle a trouvé sa soeur.
"Je suis née le 18 mars 1983 à Semarang et le nom de ma mère biologique est Maryati Rajiman", a écrit Emelie Falk. La réponse ne s'est pas fait attendre: "Wow, c'est aussi le nom de ma mère! Et c'est la date de mon anniversaire!".
Elles découvrent alors qu'elles vivent à 40 kilomètres l'une de l'autre dans le sud de la Suède. Enseignantes toutes les deux, elles se sont mariées le même jour à un an d'intervalle et ont dansé sur la même chanson de mariage: "You and Me" de Lifehouse.
Depuis que le test ADN a confirmé leurs intuitions, les deux soeurs sont restées en contact. Elles envisagent d'aller en Indonésie chercher leurs parents biologiques.